Je suis M. Medha.
Photographe et vidéaste de mariage.

Observateur invétéré. Et légèrement accro au café.

Je n’ai pas commencé la photo

avec un plan de carrière.
C’était un défi lancé un peu au hasard : un ami cherchait un photographe à la dernière minute pour son mariage… et moi, j’ai dit "je peux le faire".
Il m’a pris au mot.
Ce jour-là, je ne connaissais rien aux codes, aux poses, aux cadrages parfaits. Alors j’ai suivi mon instinct. J’ai fait ce que je ressentais. Et sans le savoir, j’ai raconté leur histoire.
C’était brut, parfois imparfait, mais sincère.
Et ça leur a plu.

C’est là que j’ai compris : j’avais peut-être un petit pouvoir. Celui de capturer ce qu’on ne voit pas toujours, mais qu’on ressent.

Un photographe de terrain.

J’ai continué. Et j’ai compris que j’aimais profondément les mariages.
C’est intense, imprévisible, vivant.
Un instant n’arrive qu’une fois. Il faut penser vite, viser juste, être au bon endroit avant même que le moment n’existe.
J’ai tenté le studio. Trop calme, trop figé.
Je m’y perdais.

Je suis un photographe de terrain.
Un photographe de l’instant.
Mon style, c’est le lifestyle. Ce qui m’anime, c’est le vrai.

Je suis là pour capturer l’authentique, pas pour l’inventer.

Le jour J, je ne suis pas un invité. Je ne suis pas non plus un metteur en scène.
Je suis un témoin.
Je prends du recul. Je me fonds dans le décor. J’observe, beaucoup. J’anticipe. Je me place.
J’ai une obsession : les détails.
Un froncement de sourcil, une main qui serre une autre, une robe qui vole dans la lumière — parfois, ce sont ces détails-là qui racontent le plus.

Je crée une vraie relation de confiance avec les couples.
J’ai besoin qu’ils m’oublient, qu’ils s’abandonnent. Qu’ils vivent pleinement ce qu’ils ont à vivre.
Moi, je suis là pour cueillir tout ce qui déborde.

Parfois je prépare un peu les choses, je suggère, je guide.
Mais si ça dérape, si ça part ailleurs, tant mieux.
Je m’adapte.
Je suis là pour capturer l’authentique, pas pour l’inventer.

Ce que les couples me disent souvent ?

"C’est nous."
Et rien ne me touche plus que ça.

Mes images leur ressemblent. Même s’ils pensaient ne pas être photogéniques. Même s’ils doutaient.
Et au-delà des photos, il y a ma présence.
Le jour J, je suis souvent leur point d’ancrage. Une épaule, un appui, un régisseur de l’ombre. Je fais en sorte que tout glisse, que rien ne vienne perturber leur bulle. Quitte à leur cacher certaines choses.

Et puis… il y a le café.

Ma drogue douce.
J’en bois tellement que parfois, je ne sais plus si je tremble par overdose de caféine ou d’adrénaline. Et j’adore ça.

Je ne tiens pas en place.
Je peux mettre une énergie folle, courir partout, rester concentré pendant douze heures.
Mais ce moment que je préfère, c’est juste après.
Quand tout redescend.
Quand je suis vidé. Lessivé.

C’est là que je sais que j’ai donné le meilleur.

M. Medha
Photographe & vidéaste mariage